Historique : la Polynésie française signe son indépendance sportive avec sa nouvelle loi antidopage
La Polynésie française franchit une étape majeure dans la lutte contre le dopage avec sa loi de pays promulguée le 26 décembre 2024 et la signature d'une convention-cadre avec l'AFLD le 24 juin 2025. Cette collaboration garantit 100 à 150 contrôles annuels minimum et des outils adaptés aux spécificités locales. Comme le souligne la Ministre Nahema Temarii : "L'antidopage permet de rendre toutes ses lettres de noblesse à la performance sportive."
Antidopage : la Polynésie française franchit une étape historique
Une loi qui va tout changer pour le sport polynésien
Après des années de travail, la Polynésie française vient de franchir une étape majeure dans la lutte contre le dopage. Notre loi de pays sur l'antidopage, votée à l'unanimité par l'Assemblée de la Polynésie française et promulguée le 26 décembre 2024, marque déjà un tournant historique pour le sport en Polynésie.
Qu'est-ce que cela change concrètement ?
Un partenariat officiel avec l'AFLD
La signature le 24 juin 2025 d'une convention-cadre entre la Polynésie française et l'Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) fait de la Polynésie française un partenaire officiel. Cette collaboration nous garantit :
Des outils adaptés : supports d'éducation et de prévention spécialement conçus pour nos spécificités culturelles et sportives
Des contrôles renforcés : entre 100 et 150 analyses par an minimum
Un accompagnement permanent : suivi des évolutions réglementaires internationales
Des sanctions enfin reconnues
Point important : l'homologation des peines prévues dans notre loi sera présentée au Sénat français via la loi "Jeux Olympiques d'hiver 2030". C'est une première depuis 12 ans !
Pourquoi est-ce important ? Les sanctions pénales ne peuvent être appliquées localement qu'après validation par la France. Cette étape était indispensable pour que notre loi soit pleinement opérationnelle.
Pourquoi cette loi était-elle nécessaire ?
Le dopage nuit à l'image du sport et à l'équité des compétitions. En nous dotant d'un cadre légal solide, nous protégeons :
L'intégrité de nos compétitions sportives
La santé de nos athlètes
L'exemplarité du sport polynésien
Un travail collectif récompensé
Cette réussite est le fruit d'un travail de longue haleine impliquant de nombreux acteurs : élus, techniciens, fédérations sportives, et tous ceux qui croient en un sport propre et équitable.
Comme l'a souligné notre Ministre Nahema Temarii : "L'antidopage permet de rendre toutes ses lettres de noblesse à la performance sportive, à l'image de nos athlètes."
Et maintenant ?
La Polynésie française est en marche pour la mise en place d’un dispositif complet pour lutter efficacement contre le dopage. Cette loi nous place parmi les territoires les plus avancés dans ce domaine et renforce la crédibilité de notre sport au niveau international.
Nouveaux horizons professionnels : La Polynésie française mise sur l'équitation et l'athlétisme !
La Polynésie française lance deux nouveaux diplômes professionnels : une mention "randonnée à cheval" pour répondre aux besoins touristiques des Marquises et des Australes, et une mention "athlétisme" pour professionnaliser l'encadrement sportif. Ces créations renforcent la qualification des métiers du sport et du tourisme dans tous les archipels.
Deux nouvelles mentions de diplômes professionnels créées en Polynésie française
La Polynésie française franchit une nouvelle étape dans la professionnalisation des métiers du sport et des activités de pleine nature. Cette semaine, le Conseil des ministres du 23 juin 2025 a officialisé la création de deux nouvelles mentions aux brevets professionnels polynésiens, répondant ainsi aux besoins spécifiques des professionnels locaux.
Une formation adaptée à la randonnée équestre
Le brevet professionnel polynésien de guide d'activités physiques de pleine nature (B.P.P. G.A.P.P.N.) s'enrichit d'une quatrième mention dédiée à la « randonnée à cheval ». Cette nouveauté vient compléter les mentions existantes : « activités lagonaires », « plongée subaquatique » et « randonnée pédestre ».
Cette création répond à une demande forte des professionnels des archipels, particulièrement aux Marquises et aux Australes, où la randonnée équestre constitue une activité touristique prisée. Jusqu'à présent, les encadrants ne disposaient d'aucune formation adaptée à leurs réalités locales et accessible sur le territoire.
Les prérogatives du guide certifié :
Encadrement et animation de randonnée à cheval, auprès de tout public, sur des itinéraires identifiés et dans le respect des réglementations en vigueur
Cette qualification prévoit également la mise en place d’une unité de compétence complémentaire attestant la capacité à assurer l’entretien, les soins et la gestion de la cavalerie.
L'ambition est claire : proposer des formations décentralisées permettant aux professionnels des archipels éloignés de se former localement et de développer leurs compétences.
L'athlétisme gagne en reconnaissance professionnelle
Le brevet professionnel polynésien d'éducateur sportif (B.P.P.E.S.) compte désormais une 15ᵉ mention : « athlétisme et disciplines associées ». Cette création s'inscrit dans la stratégie de structuration des disciplines sportives du Pays.
Portée par la Fédération d'athlétisme de Polynésie française (F.A.P.F.) et sa présidente Cécile Tiatia ép. Gilroy, cette nouvelle qualification répond à un besoin croissant de professionnalisation. La fédération forme déjà chaque année des initiateurs, éducateurs et entraîneurs bénévoles dans les clubs, mais manquait d'un cadre professionnel reconnu.
Les avantages de cette nouvelle mention :
Reconnaissance professionnelle des éducateurs sportifs
Possibilité d'encadrement rémunéré pour tous les publics
Renforcement de l'offre dans les écoles primaires
Réponse aux nombreuses sollicitations actuellement non satisfaites
Une vision territoriale du développement sportif
Ces deux nouvelles mentions témoignent de la volonté gouvernementale de soutenir les filières sportives et de loisirs dans tous les archipels. Cette approche répond à un triple objectif :
Professionnalisation des métiers du sport et du tourisme
Reconnaissance des spécificités locales de chaque archipel
Développement économique au service de la jeunesse et du rayonnement des savoir-faire polynésiens
Cette initiative illustre parfaitement l'adaptation des politiques publiques aux réalités du terrain, en tenant compte des besoins exprimés par les professionnels et les fédérations. Elle ouvre de nouvelles perspectives pour les entrepreneurs du secteur touristique et sportif, tout en valorisant les richesses naturelles et culturelles de la Polynésie française.
Ces mesures s'inscrivent dans la continuité des efforts de structuration des filières professionnelles polynésiennes, alliant tradition locale et standards de qualification reconnus.
Au cœur des communes, l'éducation populaire prend racine : quand jeunesse rime avec territoire
L'éducation populaire ne se limite pas à occuper les enfants. En Polynésie française, les communes de Mahina, Punaauia et Papeete développent des projets éducatifs locaux qui permettent aux jeunes de grandir, s'exprimer et s'affirmer au-delà des murs de l'école. Découvrez comment la DJS accompagne ces dynamiques territoriales pour créer les conditions de la réussite personnelle de chaque enfant.
Soutenir chaque commune dans le développement de dynamiques éducatives locales, ce n'est pas juste « occuper les enfants ». C'est leur permettre de grandir, de s'exprimer, de s'affirmer en dehors de l'école.
C'est créer les conditions de leur réussite personnelle, pour qu'ils prennent pleinement leur place dans la société.
C'est cela, l'éducation populaire.
La DJS apporte un appui technique aux communes, partenaires de proximité qui font vivre et rayonner la politique de la jeunesse au plus près des besoins du terrain.
À Mahina, à travers le Projet Éducatif Local (PEL) À Punaauia, avec le comité de pilotage d'accompagnement à la scolarité À Papeete, via le Projet Éducatif de Développement du Territoire (PEDT)
L'impact de ces projets collectifs portés par les forces vives des communes, des associations, des acteurs de l'éducation et des familles, nous engage à leurs côtés, là où ces dynamiques prennent vie : sur le terrain.
Mauruuru à tous nos partenaires pour leur engagement « pour que fleurissent en leur écrin, la jeunesse » de notre pays. (Henri Hiro - Pehepehe i tau nunaa)
Embaucher un prestataire des activités physiques & sportives
Découvrez les 3 vérifications essentielles avant d'embaucher un prestataire d'activités sportives en Polynésie française : carte professionnelle, certificat médical et assurance RCP. Guide officiel DJS 2025.
Guide de vérification
Associations, communes, entreprises, centres de vacances :
Vous souhaitez proposer une activité physique ou sportive encadrée ? Voici les vérifications essentielles à effectuer avant de faire appel à un prestataire extérieur.
Points de vérification obligatoires
1 - Carte professionnelle
Le prestataire (ou chaque encadrant) doit être titulaire d'une carte professionnelle en cours de validité, délivrée par la DJS.
À demander :
Une copie de la carte professionnelle
Vérifier que la spécialité ou mention correspond bien à l'activité encadrée (ex : randonnée aquatique, surf, musculation...)
2- Certificat médical
L'encadrant doit être apte médicalement à l'encadrement sportif.
À demander :
Un certificat médical de moins d'un an, attestant de son aptitude à encadrer une activité physique ou sportive
3 - Assurance responsabilité civile professionnelle (RCP)
Une assurance couvrant les encadrants, l'organisateur et les pratiquants est indispensable. Elle n'est pas obligatoirement souscrite par le prestataire lui-même, mais doit exister à l'échelle de l'organisation.
À demander :
Une attestation d'assurance RCP précisant les activités couvertes
À défaut, vous devez vous assurer que votre propre structure couvre les risques liés à la prestation
À retenir
Faire appel à un prestataire déclaré et qualifié, c'est garantir la sécurité des pratiquants, limiter votre responsabilité en tant qu'organisateur, et respecter la réglementation en vigueur en Polynésie française.
Avant de faire appel à un prestataire sportif, vous devez vous assurer que les conditions légales de sécurité et de compétence sont remplies, que ce soit du côté de l'intervenant ou de votre propre structure.
Besoin d'aide ou de conseils ?
En cas de doute, la DJS peut vous accompagner
📧secretariat.djs@administration.gov.pf
📞40 46 87 00
Main dans la main pour la jeunesse : les cadres permanents font équipe
La DJS a organisé la première rencontre des cadres permanents œuvrant dans le secteur jeunesse, sport et éducation populaire. Un espace de coopération inédit pour structurer les actions et mieux accompagner les jeunes polynésiens au quotidien.
Le vendredi 20 juin 2025, la Direction de la Jeunesse et des Sports a réuni pour la toute première fois les cadres permanents œuvrant dans le secteur jeunesse, sport et éducation populaire en Polynésie française.
Cette rencontre marque le lancement officiel d'un espace de coopération et d'entraide entre professionnels de terrain, pour mieux accompagner les jeunes et structurer les actions portées au quotidien dans les établissements et associations.
Cette rencontre avait pour objectifs de :
Faire connaissance dans une ambiance conviviale et propice à la co-construction
Revenir sur les missions communes des cadres permanents
Partager des idées pour la suite à donner au réseau
Faire un point d'actualité sur les avancées et la mise en œuvre du Schéma directeur de la jeunesse 2025-2035
Ce temps d'échange collectif n'est qu'un début. Il témoigne d'une volonté forte : agir ensemble, avec cohérence et en proximité, pour une jeunesse mieux accompagnée.
Rendez-vous en novembre pour poursuivre l'aventure, au plus près des besoins de terrain ! Toutes les informations à suivre sur notre site et notre page Facebook.
Première rencontre 2025 du réseau FONJEP – Une dynamique collective au service de la jeunesse polynésienne
La DJS et la MATJS ont organisé la première rencontre annuelle des 16 titulaires FONJEP 2025, représentant 8 associations de jeunesse. Un événement axé sur la cohésion, le partage d'expériences et la co-construction de projets au service de la jeunesse polynésienne.
Dans le cadre de leur mission d'accompagnement et de structuration du secteur jeunesse, la Direction de la Jeunesse et des Sports (DJS) et la Mission d'Appui Technique Jeunesse et Sport (MATJS) ont organisé, le vendredi 20 juin 2025, la première rencontre annuelle des titulaires FONJEP.
Pour 2025, 16 titulaires bénéficient du dispositif, répartis au sein de 8 associations de jeunesse et d'éducation populaire.
Cette matinée avait pour objectifs de :
Renforcer la cohésion du réseau par des temps de rencontre et de team building
Rappeler les finalités du dispositif FONJEP en Polynésie française, les missions attendues des bénéficiaires et le cadre de leurs interventions
Encourager le partage d'expériences et la co-construction de projets au service de la jeunesse
Portée par la DJS et la MATJS, avec le soutien de notre ministère de tutelle, cette dynamique vise à professionnaliser, valoriser et fédérer les acteurs associatifs impliqués dans des missions d'intérêt général, particulièrement dans le champ de la jeunesse et de l'éducation populaire.
Retrouvez les actualités du réseau et les prochaines étapes sur notre site et notre page Facebook.
Prochaine rencontre prévue le jeudi 13 novembre 2025 !
Un grand merci à toutes et tous pour votre engagement et votre énergie collective !
La liste des lauréats du BAFA et BAFD du jury passé le 14 mai 2025 est en ligne
Lauréats du BAFA-BAFD le 14 mai 2025! Découvrez comment retirer votre diplôme !
Les remises de diplômes se font uniquement au siège de la Direction de la Jeunesse et des Sports, auprès de la cellule en charge de la Jeunesse suivant les modalités suivantes :
En main-propre
Le titulaire du diplôme se présente à l’accueil de la DJS, muni obligatoirement d’une pièce d’identité en cours de validité (carte nationale d’identité ou passeport).
Par procuration
En cas d’empêchement, le titulaire peut donner procuration à un tiers de confiance pour procéder au retrait de son diplôme. Pour ce faire, le titulaire (mandant) remet une procuration nominative, datée et signée ainsi qu’une copie de sa pièce d’identité en cours de validité (carte nationale d’identité ou passeport) à la personne de son choix (mandataire). Le jour du retrait, le mandataire devra également se présenter muni d’une pièce d’identité valide.
Sans ces documents, aucun diplôme ne pourra pas être délivré.
Fermeture exceptionnelle – Vendredi 13 juin 2025
Notre service sera fermé au public vendredi 13 juin 2025 de 7 h à 12 h. Nous rouvrirons dès 12 h précises. Pour toute urgence, n’hésite pas à nous contacter par mail ou via nos réseaux !
Notre service sera fermé au public vendredi 13 juin 2025 de 7 h à 12 h. Nous rouvrirons dès 12 h précises. Pour toute urgence, n’hésite pas à nous contacter par mail ou via nos réseaux !
Jeunes et mobilité : 8 projets concrets pour réduire les inégalités territoriales
« Garantir à chaque jeune un accès équitable à la scolarité, à la formation, à l’emploi et à l’autonomie, quel que soit son lieu de résidence : tel est l’enjeu majeur du volet Logement & Mobilité du Schéma directeur Jeunesse 2025–2035. Entre modernisation des internats, soutien au logement étudiant et appui à l’accès au permis de conduire, huit projets innovants seront présentés le 19 juin pour rééquilibrer les territoires et rompre la spirale de la précarité. »
Logement & Mobilité des jeunes : des projets concrets pour vaincre les inégalités territoriales
En route vers le COPIL Jeunesse du 19 juin Garantir à chaque jeune un accès équitable à la scolarité, à la formation, à l’emploi et à l’autonomie, quel que soit son lieu de résidence : telle est l’ambition portée par l’équipe projet Logements & Mobilités du Schéma directeur de la Jeunesse 2025–2035.
Face aux défis structurels persistants — vétusté des internats, précarité du logement étudiant, isolement dans les archipels ou accès restreint au permis de conduire —, plusieurs actions ambitieuses et complémentaires ont été élaborées. Elles visent à vaincre l’injustice sociale, les déséquilibres territoriaux, et à rompre la reproduction générationnelle de la précarité.
Des projets articulés autour de leviers opérationnels Huit projets sont actuellement en préparation et feront l’objet d’une présentation détaillée lors du comité de pilotage de la politique de la jeunesse du 19 juin :
💡 Développer l’application Bourses-Logements-Transports (BLT) : Une application tout-en-un pour simplifier la vie des étudiants et sécuriser leur parcours post-bac.
🔧 Adapter l'Attestation de Qualification Professionnelle (AQP) à la multi-activités : Un seul parcours, plusieurs métiers : une formation pensée pour les réalités de la vie dans les archipels.
🏡 Créer et déployer le dispositif 'Prêt Tx 0' / réformer le dispositif OPLS : Rendre la propriété accessible aux jeunes, avec un financement plus souple et adapté à leurs moyens.
🧱 Bâtir Taure’a Home, des logements temporaires et accessibles aux jeunes travailleurs : Un lieu pour s’ancrer, se former, et construire son avenir dès le premier emploi.
🏫 Mettre en œuvre le plan pluriannuel d’aménagement et de restructuration: Rénover les établissements pour qu'élève et étudiant évolue dans un environnement propice aux apprentissages et à sa réussite.
🎓 Développer un parcours de formation adapté des adjoints d'éducation : Professionnaliser ceux qui veillent sur les internes : un levier humain au cœur de la réussite scolaire.
🧭 Mettre en place un centre d’infos + accompagnement des jeunes étudiants : Ouvrir espace d’accueil et de soutien socio-éducatif pour guider les jeunes dans leur autonomie et leur réussite à Tahiti.
🤝 Une dynamique collective à valider Chacune de ces actions a été construite sur la base de constats partagés, de chiffres clés et d’une analyse fine des politiques publiques existantes, notamment la politique publique de l'Habitat, la Charte de l’éducation et le Schéma directeur des transports collectifs.
Pour une jeunesse épanouie : santé, prévention et parentalité réinventées en Polynésie
Dans le cadre du Schéma Directeur Jeunesse 2025–2035, l’équipe « Santé, Protection & Parentalité » a posé ses jalons au Fare Tama Hau pour bâtir un plan d’actions ambitieux. Du programme “To’u Tino To’u Ora” pour lutter contre l’obésité à la création de paniers de soins remboursés, en passant par l’intégration de la santé à l’école et le déploiement des camps familiaux, chaque projet vise à garantir l’accès équitable à la prévention, au soin et au soutien familial sur tous les archipels. Prochaine étape : validation au Comité de pilotage
Dans le cadre des travaux du Schéma directeur de la jeunesse 2025–2035, l’équipe projet chargée de la santé, de la protection et de la parentalité des jeunes a été accueillie par le Fare Tama Hau, structure de référence en matière de soutien psychoéducatif en Polynésie française. Cette rencontre a permis de renforcer les liens opérationnels et d’enrichir les réflexions autour des priorités du plan d’actions à venir.
Trois objectifs guident les orientations portées par cette équipe : agir pour le bien-être physique et mental, lutter contre les inégalités sociales et territoriales, et assurer à chaque jeune un parcours éducatif adapté. À l’issue des travaux, plusieurs projets structurants ont été identifiés. Ils seront prochainement présentés au Comité de pilotage de la politique de la jeunesse, en vue de validation.
🍎 Santé : prévenir, accompagner, transformer
Face à la progression du surpoids et de l’obésité chez les jeunes, le projet de déploiement du programme “To’u Tino To’u Ora” s’impose comme une réponse complète : accompagnement éducatif, suivi pluridisciplinaire, ateliers collectifs. Un second projet vise à créer un panier de soins remboursés, intégrant consultations diététiques, activité physique adaptée et suivi psychologique, afin de garantir une prise en charge accessible et globale.
C'est dans cette logique de prévention, qu'une taxation des produits à forte teneur en sucre a été mise en place, permettant ainsi de décourager la surconsommation tout en soutenant les politiques publiques de santé.
🏫 Une école pleinement investie dans la santé et la prévention
L’école joue un rôle essentiel dans l’équilibre des jeunes. Le projet d’amélioration du dispositif “Écoles et CJA en santé” vise à renforcer cette fonction éducative et préventive à travers une meilleure intégration des thématiques de santé dans les projets d’établissement.
En parallèle, la création d’un comité de conception d’outils de prévention permettra de produire des supports pédagogiques adaptés aux réalités culturelles et linguistiques du fenua, facilitant leur appropriation par les jeunes et les équipes éducatives.
👨👩👧 Parentalité : retisser le lien, soutenir les familles
Le lien familial est au cœur de l’équilibre des jeunes. Pour répondre aux fragilités observées, le projet de déploiement à l’échelle territoriale des camps familiaux a été proposé. Ces espaces éducatifs immersifs permettront aux parents et enfants de travailler ensemble sur la parentalité, la communication et la reconstruction de repères communs.
👩⚕️ Former, professionnaliser, déployer
La réussite de ces projets repose sur des moyens humains qualifiés. Un levier structurant consiste à renforcer les effectifs dans les secteurs sociaux et sanitaires par le biais de l’article 56 du statut de la fonction publique. Ce dispositif permettra à des jeunes ou adultes en reconversion d’intégrer une formation diplômante (assistant social, éducateur, etc.) et d’être titularisés à l’issue de leur parcours.
🌴 Rapprocher les services des enfants et des familles
L’accès à l’écoute, au soin et à l’accompagnement ne peut dépendre du lieu de résidence. C’est tout l’enjeu du projet de développement du suivi de proximité du Fare Tama Hau dans les archipels. L’ouverture de nouvelles antennes, associée à la mise en place de consultations par visio, permettra de garantir un accompagnement équitable sur l’ensemble du territoire.
🔜 Une feuille de route en cours de validation
L’ensemble de ces projets sera présenté au Comité de pilotage de la politique de la jeunesse. Ils marquent une avancée structurante vers une politique publique plus juste, plus proche, plus humaine.
Une nouvelle étape commence : celle de la mise en œuvre, avec et pour les jeunes du fenua.